Tout a commencé avec une polémique lancée par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui dénonce selon elle « l’islamo-gauchisme qui gangrène la société dans son ensemble« . À cet effet, elle a annoncé le 16 Février dernier avoir demandé au CNRS « un bilan de l’ensemble des recherches qui se déroulent en France« , dans le but de distinguer, selon elle, celles qui relèvent du militantisme. Une annonce qui a aussitôt suscité la polémique et l’indignation chez les présidents d’Universités.
Évidemment, le débat a immédiatement été lancé sur les différents plateaux de télévision, et le Jeudi 18 Février dernier sur la chaîne LCI, la députée LREM des Yvelines Aurore Bergé a qualifié Médine de « rappeur islamiste« , l’accusant même « d’appel au meurtre« .
Pour l’artiste du Havre : « c’est la fois de trop« , et il décide de porter plainte pour diffamation. Encore une fois, on reprend les textes d’un artiste que l’on sort de son contexte pour le faire passer pour ce qu’il n’est pas, en tentant de diviser et d’attiser la haine. Malheureusement habitué à la polémique (on se rappelle de l’affaire du Bataclan), Médine ne laisse pas passer ces paroles, et il a bien raison.
En plus d’une condamnation, il attend des « excuses publiques » de la part de la députée. Reste maintenant à la justice de faire son travail, et de condamner (enfin) ceux qui abusent de leur pouvoir et de leur position pour salir l’image d’artistes, sans jamais craindre d’être inquiétés. On espère que cette plainte, relayée aujourd’hui par tous les médias, servira d’exemple pour la suite.
En attendant des nouvelles de cette affaire, on vous laisse avec le magnifique titre Voltaire, issu du dernier projet de Médine, qui résume pas mal de choses. Car oui, encore une fois, « ses titres font les gros titres« .
