C’est une belle leçon de vie pour l’ensemble de la jeunesse de quartier. Un peu comme la « Lettre à un jeune rappeur » de Sofiane, Hatik se confesse sur les réseaux sociaux. Tout commence pour Hatik dès sa jeunesse lorsqu’il investit tout son argent dans du matériel de qualité. Des milliers d’euros sans retour direct, et voilà qu’Hatik fait le grand pari du rap français. Contrairement à d’autres, il n’empreinte pas d’argent ni à une banque ni à un « grand« . Il ne doit son succès à personne en particulier.
Il n’en parle pas sur sa story snapchat mais le jeune Hatik défraiyait déjà la chronique sur Daymolition lorsqu’il lance ses freestyles « Chaise Pliante« . Avant même d’avoir son premier rôle dans la série « Validé« , c’est déjà un espoir immense pour la plupart des insiders. Lui qui sort vainqueur de cette énorme scène, ce ring, cette arène de freestyle que sera toujours Daymolition, il devient une star aux yeux du grand public avec la série « Validé« . Mais comme il le dit lui-même sur SnapChat, il a eu un nom « avant Validé » comme il a en aura un « après Validé« .
Toutes ces années de travail aujourd’hui il n’a plus à le regretter bien au contraire. Mais c’est avec une certaine émotion qu’il dévoile sur sa story SnapChat que c’est la première fois qu’il part en vacances après toutes ces années de durs labeurs. Une joie immense qui sera sans doute saluée par son public toujours plus nombreux. Comme l’a si bien énoncé Oxmo Puccino dans son « Soleil Du Nord » : « Famille nombreuse avec un seul salaire c’est voir la m1er à 20 ans après dix ans de galère« . Le parcours de ce rappeurs semble lui faire écho.
