L’ascension du rappeur de La Banane ne s’est pas faite par hasard. Avant de dévoiler le très original « Bendero« , Moha a organisé une série de « baffe dominicale« . Tous les Dimanche avant la sortie de son premier album, l’homme originaire de Belleville a lâché un freestyle en compagnie de sa fidèle équipe du 404Workshop. Aussi suivis qu’une messe le Dimanche midi à une certaine époque, les freestyles de Moha ont donné naissance à de véritables classiques comme « Bienvenue à la Banane« . Prince parolier, et story teller de génie, Moha La Squale raconte aussi sa marche vers le succès dans cette série de freestyles.
Effectivement « la rue sort de (ses) chicos« . Car dans un paysage Rap qui à l’époque nécessite un second souffle qu’il a retrouvé aujourd’hui, Moha c’est l’originalité d’un rappeur indéfinissable. A cheval entre plusieurs styles, afficionados de composition instrumentale classique, piano et violon, ou avec quelques arpèges de guitare, le rappeur est le point de rencontre parfait entre le Rap des 90′ et le Rap d’aujourd’hui. Son charisme qui a fait de lui un élève assidu des Cours Florent, et son vécu qu’il met en scène entre son passage à Fleury et son amour pour Luna, en font un rappeur à part. Dans le dernier épisode de sa série, le clip « Pour la Dernière« , le rappeur squatte une villa en bord de mer et remercie son public, lui qui « servait avenue marceau« .
Le rappeur désormais égérie de la marque Lacoste prépare un second projet. Il vient d’annoncer sur Instagram qu’il pourrait reprendre sa série de freestyles dominicale. Un soulagement pour son public mais un défi pour le rappeur. Car malgré tout son talent, Moha est déjà au sommet. Le challenge sera de régaler son public toutes les semaines avec un nouveau freeestyle.
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