Alors qu’il joue le rôle d’un brigadier chef dans le nouveau film d’action à la Française qui cartonne sur Netflix (Balle Perdue), on a pu échanger avec Ramzy sur ce rôle, mais aussi sur l’actualité et son amour pour le rap.
Et vous verrez dans l’extrait que quand on le laisse avec le morceau de Lunatic Pas le temps pour les regrets, deuxième son de l’album Mauvais Oeil (2000), le comédien se change en rappeur !
« Dans les quartiers on allait pas voir le psy, et le rap français a comblé ça » dit-il, faisant ainsi de cette musique une vraie thérapie. En citant aussi la Mafia K’1 Fry, la Scred Connexion, et évidemment Lunatic, Ramzy affirme que le rap l’a aidé à « tenir bon ». Évoquant les contrôles de police incessants, les morceaux de ces groupes de rap lui ont permis de rester déterminé, et ont certainement contribué à le hisser à son niveau actuel.
Et quand on lui demande d’évoquer une punchline, c’est immédiatement vers Pas le temps pour les regrets qu’il se tourne avec : « Trop faya pour aller prier, j’ai peur de crier quand j’vais griller » une des nombreuses phrases cultes de Booba dans cet album. On sent toute l’importance qu’a pu avoir ce morceau pour lui, et surtout le message qu’il véhicule. Selon lui, ça l’a empêché de tomber dans une sorte d’apitoiement et ça l’a « débloqué« .
Voilà ce que peuvent procurer des morceaux bien écrits, authentiques et avec un message important. Plus qu’une musique, le rap est une vraie culture qui a marqué des générations et qui continuera à le faire tant qu’il y aura des gens pour raconter des choses, comme Demi Portion par exemple, le rappeur originaire de Sète (34) que Ramzy affectionne tout particulièrement.
Retrouvez l’intégralité de l’interview avec Ramzy sur notre chaîne Youtube !
