AccueilHotRohff plus que jamais prêt à faire un film autobiographique !

Rohff plus que jamais prêt à faire un film autobiographique !

Comme une sentence un peu prophétique entre deux égotrips, Rohff acclamait sa France dans « Paris » : « On pisse sur vos monuments, il y a plus d’histoires en bas de nos bâtiments« . Et si le cinéma s’intéressait enfin à ces histoires là. Brandi par chacun comme un chef d’œuvre du cinéma depuis sa sortie en 1995, « La Haine » a souvent joué le rôle de « l’exception qui confirme la règle« .  Bien sûr il y aura « L’esquive« , « Divines« , « La cité Rose« . Mais le cinéma français (et sa production un peu méfiante vis à vis des quartiers) est enfermé dans le train train bourgeois comme si la production audiovisuelle refusait de voir la vérité en face. Oui, la France ne s’arrête pas aux frontières poreuses de la capitale. Oui il y une province. Oui il y a des quartiers.

Avec l’arrivée des plateformes de distribution digitale, et l’acharnement de Canal +, la face change peu à peu. Kery James dévoile son film « interdit« , le « Banlieusard » où il développe ses thèses sur la responsabilité de la France et la responsabilité des quartiers sur Netflix. Nekfeu arrive avec ses « Étoiles Vagabondes » sur la plateforme après une sortie chez Pathé. Sur Canal +, Sofiane n’a pas peur de jouer au « Sauvages » dans une série où il s’est métamorphosé transcendant son personnage. Et il y aura aussi « Validé » de Franck Gastambide sur les coulisses du Rap Game. A chaque fois, ses fictions sont un immense succès populaire.

La production parisienne doit se faire une raison ! 25 ans après Matheu Kassovitz, Ladj Ly tisse lui aussi la toile d’arachnéen sur laquelle flotte la jeunesse des quartiers. Non rien à changer en 25 ans, c’est pire encore. Victor Hugo qui écrivait sur les Misérables à Montfermeil à la fin du XVIIIe  ne se doutaient pas qu’une centaine d’années plus tard, « Les Misérables » seraient toujours là.

Dans une Interview accordée à So Film qui revient sur les connivences entre le cinéma, la série et le rap, Rohff fait une déclaration : « Mon public m’en parle tout le temps, il est très demandeurEt c’est vrai que je pense avoir suffisamment de matière, avoue-t-il. Personne ne sait dans quelles conditions j’ai quitté les Comores à 7 ans, dans quel environnement familial je me trouvais… Aujourd’hui, je joue avec la langue de Molière alors que je ne parlais pas un mot de français en arrivant. »

Une histoire qui appelle un happy end : « une belle morale à la fin du film sur Rohff »

ZeZ XXI
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@zez_xxi
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