C’est fait ! Hier soir, aux douze coups de minuit, le troisième album solo de Damso est arrivé sur les plateformes de streaming. « Lithopédion » aurait pu être le tombeau du phénomène du 92i. Avec « Ipséité », Dems a quasiment atteint la perfection. Avec triple disque de platine dans les poches, le poulain de Booba a tout simplement visité les affres de la la nature humaine. Quelques vers antinomiques, un personnage ambivalent, « Ipséité » était un combat perpétuel entre les Damso et Dems. « Lithopédion » sera son chef d’oeuvre avec une forme d’ésotérisme. Paradoxe croissant de l’homme à l’obscurité envahissante, les lyrics sont de plus en plus beaux mais le ton est de plus en plus noir. Dans l’oeuvre de Damso, il y a un titre intitulé « Dix Leurres » qui a vraiment retenu l’attention de la rédaction de Rapunchline. Le titre est le testament que Damso aurait pu faire s’il n’était pas devenu la star.
Jouant sur le jeu de mot, « Dix Leurres » au lieu de « Dealer », il compare sa vie à celle d’un vendeur de stupéfiant. Il en profite également pour rendre un hommage à B2O tout en marquant sa différence. On dit que les artistes sont ingrats ce n’est pas le cas de Dems :
« Des fils de pute, j’en ai vu beaucoup, « sans Booba, t’es rien du tout » J’dis pas le contraire mais c’est Dieu qui donne et puis c’est tout »
Avec « Dix Leurres », son témoignage d’âme noire, Dems rend une copie parfaite.
