C’est un véritable voyage en introspection dans le crâne d’un prisonnier du 3ème étage dans la cellule 31. Le rappeur a écrit son EP éponyme suite à sa seconde incarcération. Lorsqu’il vide sur le papier cette énorme décharge émotive suite à son passage en prison, on se trouve partagé entre les doutes et l’espoir d’un homme brisé par la machine judiciaire. Comme Kafka qui avait décrit la bureaucratie dans on ouvrage « Le Procès » dans son style existentialiste, Zizzeur réalise un titre intelligent autour des sentiments antagonismes qui dévorent un bagnard.
Le titre est présenté sous forme de vidéo lyrics pour mieux appuyer le talent de ce lyricist. Le Rap ici est un défouloir ou une vérité. Mais c’est d’abord une vérité que l’on se dit à soi même. Son dix titres est d’ores et déjà disponible.