Earvinho n’est pas le premier à consacrer un titre à une influenceuse. Mais Earvinho, c’est surtout l’histoire d’une folle story dans le rap. L’artiste n’est pas arrivé avec un buzz soudain. Il a fait sa vie entre sa passion pour la musique et les aléas de la rue depuis ses 16 ans. Puis il fait quelques millions de vues avec Brulux sur le titre « Golf 7R« . Mais comme il le dit lui même le rappeur n’en profite pas : « Après la sortie de Golf 7R, je n’ai pas surfé sur la vague alors que j’aurais dû… J’ai préféré me concentrer sur ce dans quoi j’étais le meilleur à l’époque : la rue, les voyages, me faire plaisir… « .
Non, en réalité, ce qui caractérise le rappeur du XIXème arrondissement de Paris, c’est ses influences ricaines en provenance totale d’Atlanta, la ville de la Trap. A l’entendre sur ces freestyles #KawasakiFreestyle, et sa tape éponyme, le rappeur a déjà traversé l’Atlantique… Son titre « Sarah Fraisou » ne déroge pas à la règle.
Technicité parfaite et énergie débordante viennent parachever l’œuvre d’un certain Leezy à la production instrumentale. Le beatmaker parisien fait trembler la prod. D’ailleurs même le streetclip réalisé par Nass est totalement à la Migos tant du point de vue de l’atmosphère que de la colorimétrie.