Certains arrivent au rap par les lettres d’autres par la mélodie, c’est un peu des deux côtés que Perioozo a embrassé une carrière musicale. Dans sa grande jeunesse, elle s’initie à la guitare et au solfège, stigmate d’une époque heureuse où elle découvre la technique musicale. Elle commence par reprendre des covers sur les réseaux, et connaît un succès d’estime important avec son timbre de voix si particulier, et son spleen continue.
Elle n’a pas vraiment d’influence directe, mais elle apprécie Laylow pour ses textes, et Aya Nakamura pour son attitude.
Puis après un bouleversement personnel, elle est entraînée vers l’écriture. Exutoire de ses peines, et plus beau vecteur de son lien avec le public, l’écriture devient le meilleur moyen de communiquer les sentiments qu’elle tient au fond d’elle. Avec ses premiers titres « Dernière danse », « Terminal » et « Si peu Proches », elle déchaine les passions du public.
Alors qu’elle continue sa carrière, un auditeur lui adresse un message sur Instagram pour lui dire qu’elle a mis des mots sur ses propres peines. Alors Perioozo imagine qu’elle a peut-être réussie : « toucher les gens au plus profond d’eux mêmes, c’est ce que je préfère, tu te dis que tu as réussi quelque chose».
Avec « Dans mes rêves », l’artiste dévoile une autre partie de sa personnalité. Le son est mélancolique mais porte déjà une touche d’espoir. Il y a de la lumière dans ce tunnel. La jeune artiste prépare un petit EP de trois titres, et elle sortira un titre beaucoup plus remuant cet été.
