Celle qui s’est présenté dans son dernier album comme « la grand-mère » du rap français a choisi de s’exiler du show-business en pleine réussite comme un certain Fabe à son époque. La paix, sa paix, elle l’a trouvé dans l’Islam. Elle revendique son choix religieux dans son livre « Mélanie, Française et musulmane » à une époque qui privilégie les divisions et la stigmatisation. Ce 16 Mai au Festival de Cannes, un documentaire est présenté en avant-première. Il retrace sa carrière !
Diam’s vous passe le « Salam » !
Diam’s a activement participé à ce documentaire sur sa carrière puisqu’elle le co-réalise. Elle est épaulée par la lauréate de la caméra d’or Houda Benyamina et Anne Cissé. Houda Benyamina a remporté le prix du meilleur premier film à Cannes avec le long métrage « Divines » en 2016 qui traite de la question des quartiers sous un angle très féminin.
Avec « Salam », le documentaire tente de comprendre le parcours de Diam’s. La chanteuse nait pour le grand public dans les années 00’ après un long périple dans le rap indépendant. Le succès, les millions de disque, et le milieu la dégouteront petit à petit. Au milieu de sa carrière, la chanteuse fait une terrible dépression. Elle revient avec un dernier album mais aussi l’album de la revanche dans lequel elle explique ses choix : « S.O.S ».
Elle disparaît des spotlights, fait une apparition avec un voile dans « Sept à Huit », et rédige des livres sur son combat de femme « française et musulmane ». Dans une bande annonce dévoilée sur les réseaux sociaux, Diam’s prend le micro une dernière fois en slam pour raconter ses sentiments : « La salle était pleine mais pourtant, pour moi, tout était vide. ». Désormais elle slam devant une salle vide mais paradoxalement tous les regards sont tournés vers elle.
