Il l’a promis il y a deux ans déjà avec la maxime « Du Dinos pour l’hiver » qu’il répète inlassablement depuis. Cette année, le rappeur du 93 a dévoilé 3 Eps de 3 titres portant toute la nostalgie d’un artiste qui a appris la vie après avoir décroché son disque de platine. Dans « 93 Mesures« , il le disait déjà : « Le bonheur se cache dans les choses simples« . Si à l’époque d' »Imany« , il courait après la réussite, aujourd’hui il se retrouve tandis qu’il a tout réussi avec « Taciturne » et « Stamina,« .
La Rive droite : la vie de star ?
L’opus « Hiver à Paris » est un double album. Il se partage en une « Rive gauche » et une « Rive droite« . Dans le premier volume « Rive droite« , le rappeur exprime sa vie d’aujourd’hui : « J’vous déteste pas, parce que même la haine ça s’mérite » (« L’univers ne nous voit pas danser« ) dit-il aux côtés d’Akhénaton. Dans sa vie d’artiste émérite couronné de platine, mais toujours aussi mélancolique, le rappeur s’entoure des plus grands artisans de la plume comme par exemple SCH, Ninho, Hamza, Marie Plassard qui appartient à son label mais encore Aya Nakamura ou Laylow.
Dinos étale les étoiles sur sa première tracklist signe d’une consécration qu’il a bien mérité. En revanche, « Hiver à Paris » est loin d’être configuré comme un album « contemporain« . C’est loin d’être une suite de singles. Le rappeur a donné une véritable cohérence à son album, un concept comme la voix de sa mère qui revient le ramener sur terre et qui accompagne les tribulations du mélancolique. Aussi la plupart des acteurs de cet opéra rentrent superbement dans le défilé de Dinos tout en respectant la tonalité de l’album.
La Rive gauche : la vie d’homme ?
Le titre qui a lancé Dinos s’appelle « Helsinki ». Le rappeur raconte une histoire d’amour qui finit mal. Comme un certain D.Nuttea qui trouvait que « le soleil ne se levait plus pour (lui) » dans une autre forme de single, le rappeur se rend dans la capitale de la Finlande « là où le soleil ne se lève pas« . Dans la « Rive gauche » de l’opus « Hiver à Paris« , on retrouve les étapes d’une histoire d’amour.
Lous & The Yakuzas que l’on avait trouvé chez Damso sur le morceau « Coeur en miettes » vient aussi faire souffler le vent sur la rive gauche de la capitale tout comme Laylow pour le grand final « Triste anniversaire« .
Etrangement même s’il s’en défend dans le titre « 93 Mesures » (« Me parle plus plus jamais comme si j’étais le Dinos d’Imany« ) extrait de son ancien projet, dans cette « rive gauche« , on retrouve le Dinos d’Imany.
