En janvier dernier, Kerchak a dévoilé le projet Saison 2, comprenant des featurings de Ziak (notamment sur le percutant « T’aimerais », qui rétablit la tradition des choristes), ainsi que Dinos, Gambi, Rnboi et Houdi. Le rappeur, connu pour son style jersey et surtout pour son côté subversif, ne cesse de surprendre. Plus le temps passe, plus il introduit des concepts innovants. Ses 500 millions d’écoutes sur Spotify ne sont pas usurpées. Il vient tout juste de dévoiler un double single, « Fake » et « Cam », tout comme son alter ego Ziak avec Essonne Projet X. Ce double single est tout simplement déroutant. Kerchak évolue dans un univers totalement onirique : « Fake » mêle chant autotuné et son style sombre, tandis que « Cam » marque un retour à ses classiques.
Kerchak dévoile le double single « Fake » et « Cam » !
Son précédent single, COCVINV, était déjà très conceptuel. Pour évoquer une nouvelle drogue en vogue, l’artiste utilisait des allégories dans son clip, représentant la poudre blanche comme une relation d’amour passionnelle. Le titre « Fake » n’est pas moins audacieux.
La production instrumentale de « Fake » est signée Franklin et Lowonstage. Lowonstage, compositeur lillois, a collaboré à plusieurs reprises avec Ziak, notamment sur les morceaux « Chrome » et « Vautours ». Il a également produit « T’aimerais » de Kerchak en featuring avec Ziak. « Fake » crée une ambiance unique où les producteurs, Kerchak, et même le visuel réalisé par MTR.ai Gael Movie, œuvrent ensemble pour bâtir un univers totalement parallèle. Kerchak nous invite à plonger dans son monde exceptionnel.
Dans « Cam », Kerchak revient à ses bases. La composition est signée Omarski, qui a également collaboré avec Bag Jeune B, la nouvelle pépite de Morning Glory. Ce morceau s’inscrit parfaitement dans la continuité de ce que Kerchak sait faire de mieux.
Sur « Cam », l’artiste enchaîne les gimmicks et les punchlines à un rythme maîtrisé, porté par une instrumentale énergique. On y retrouve des punchlines marquantes, voire osées, comme : « Putain elle est rouge sa lèvre, le pauvre, j’l’ai maquillé. »
Avec ce double single, Kerchak prouve une fois de plus qu’il est l’un des « jersey-drillers » les plus créatifs de sa génération.