David Okit a vu la lumière. Comme Benash qui a fait sa rédemption dernièrement, le rappeur prêche la bonne voix dans ses titres. Son histoire commence à Bruxelles. Il quitte la Belgique à 8 ans pour retourner à Kinshasa. Cette double facette de sa culture, on peut la retrouver dans tous ses sons, lui qui refuse de se plier à un genre musical en particulier, et qui est très polyvalent. Pour faire son entrée en matière, le chanteur se lance un défi. Il réalise près de 100 morceaux en deux mois sur SoundCloud. Il accumule près de 8 millions de streams en deux mois.
A la différence des autres rappeurs égotrip et souvent arrogants, l’artiste a fait le choix de la sincérité dès son plus jeune âge : « J’ai alors décidé d’écrire des textes basés sur une sincérité totale. Y compris surtout sur moi même« . Il prend l’exemple de la battle finale de 8 Miles. Il laisse entendre que si tu devances les vannes, tu n’as absolument plus rien à craindre. Il vient de dévoiler son nouveau titre Igo.
Dans ce morceau, il fait le pari de la vérité pour raconter son vécu. Une vision sans Thug Life avec beaucoup d’honnêteté. Il dévoile les dessous de sa reconversion : « J’aurais pu vendre des kilos, j’aurais pu vendre des barrettes« . Le titre est plutôt pop urbaine. Et le rappeur a mis beaucoup de moyen dans ce clip cinématographique signé Killian Kali.
