ISK délaisse ses « Vérité » pour la semaine pour réaliser un featuring inédit avec Sofiane. Le 77 et le « 93 Empire » unis pour la première fois dans un déboulé d’enfer. Il y a maintenant plus d’un an, Sofiane évoquait à mots couverts son projet « des cités d’Europe » après avoir écumé les Cités de France avec son projet #JesuispasséchezSo. Mais le Covid 19 est passé par là. Les projets ont changé sans pour autant détériorer la fureur du maître à penser d’Affranchis Music. Il dévoile plusieurs titres dont « American Airlines » et « Nouveaux Parrains » au Palais Brognart avec un Soolking, première signature d’Affranchis et également nouvelle idole des jeunes.
« La vérité sort de la bouche des enfants« … En quelques freestyles, ISK, après avoir dévoilé « Le mal est fait« , est tout simplement devenu l’un des rookies numéro 1 en France. Les freestyles « Vérité » sorti coup sur coup ces dernières semaines ressuscitent le verbe des rappeurs des 90′ et la rage des rappeurs des 00′ au niveau du kickage. ISK se fait l’héritier des testaments trahis. Et c’est n’est pas un hasard si c’est avec Sofiane qu’il vient annoncer son premier album « Vérité » pour le 28 mai. Car au niveau de la rage, de l’énergie, de la technique, et du lyricisme, il fait partie des légataires naturels du Fianso.
Pour une fois au niveau de la composition instrumentale, les artificiers beatmakers de Affranchis Music (Zeg P et Diias) n’ont pas été appelé par le patron. C’est Serk Le Labo qui a notamment placé le Acharné 10 pour ISK qui a été appelé en renfort avec H8MKRZ que l’on retrouve du côté de Koba LaD et Kaaris. Un petit sample de violon, et une rythmique plus qu’actuelle, et voilà que les deux rappeurs kickent comme jamais. On retrouve le Sofiane de #JesuispasséchezSo dans ce déboulé de punchline.
100 % égo trip, 100 % gangsta rap, ce rap sent l’authenticité et le vécu. Car ISK « n’est pas un rappeur mais un écrivain« , et c »est (leur) « cité qui font trembler la France« . Un véritable exercice de style pour deux qui n’ont plus rien à prouver. Le titre apparaît comme un véritable passage de témoin.
Le clip réalisé par Daylight, le maison de luxe de Daymolition, mêle story telling et clip classique, sans trop en faire. A noter, le clip comporte un énorme combat de kick boxing d’un réalisme époustouflant. Il est en totale adéquation avec ce titre qui sent le souffre.