Le premier album de Laylow, Trinity, est sorti le 28 Février, Poizon en est le troisième extrait officiel. Laylow avait teasé deux autres titres en Décembre et Janvier, Megatron et Trinityville qui laissaient présager un album avec une atmosphère assez unique, plutôt sombre et triste autour du monde virtuel digital créé par l’artiste du nom de Trinityville.
Poizon désigne la substance addictive à laquelle est accro la fille dont il parle « Maintenant qu’elle a goûté le Poizon, elle veut plus rien d’autre« , on s’aperçoit rapidement que le Poizon c’est lui même. Malgré le fait qu’il ait prévenu la fille qu’il ne pouvait pas lui apporter ce qu’elle recherche, elle paraît droguée de son amour de lui jusqu’à, carrément, l’overdose « J’te disais qu’ça mènerait à rien mais toi, tu n’écoutais rien« , « elle veut plus, elle veut jusqu’à l’overdose« .
Le Z de Poizon rappelle son EP RAW.Z et fait référence à un type de substance particulier relative à son monde Trinityville. Le titre a été produit par Dioscures, musicien et beatmaker avec qui il a travaillé sur la majorité du projet, on ne peut pas dissocier le beatmaker de l’univers de Trinityville car il est une des pièces maîtresse dans la création de celui-ci. Cet univers est inspiré par la saga Matrix, Trinity étant l’un des personnages, et cela se voit dans le clip réalisé par TBMA.
Au vu du décor que Laylow décrit, cela peut être très compliqué de le mettre en image, TBMA, comme d’habitude, arrive à répondre au cahier des charges avec brio. On assiste à une imagerie incroyable, hyper innovante totalement dans l’esprit digital qui mérite des millions et des millions de vues.
Comme il le conseille lui même il faut absolument écouter l’album dans l’ordre car c’est un album construit avec une réelle cohérence d’ensemble. Lui qui est en indépendant, a décidé de le sortir en physique, alors même si il se pose la question de savoir si tout cela est réel ou virtuel on lui souhaite beaucoup de réelles ventes.
Laylow – Poizon
