Siboy vient de dévoiler le single Twapplife de son album éponyme qui sera disponible le 8 Novembre mais qui l’est déjà en précommande. Dans sa tracklist il reprend des sons qui ont été sorti aussi bien cette année que l’année dernière, comme Qu’est-ce que tu fais ou Nwaar alors qu’au contraire Pistolet, Cagoulé ou encore Goût Cerise n’ont pas été gardés. Le rappeur cagoulé fan de la trap d’Atlanta reste dans sa ligne de conduite qui est de la trap pure et dure tout en conservant un feat avec Naza, qui nous annonce un morceau du style de Mobali, un peu plus grand public et dansant.
Sur le titre Twapplife il envoie tout son savoir faire en matière de trap, il s’agit d’un morceau très dur, très violent produit par Chanchee (déjà présent pour Mula) avec la présence de la bass 808 pour nous permettre de bouger la tête jusqu’à ce qu’elle tombe. On sent bien son inspiration pour les rappeurs Dirty South comme Gucci Mane, les Migos, Future ou encore Young thug car il utilise leurs références comme par exemple lorsqu’il parle de promethazine « Promethazine, promethazine (han), j’arrive pas à m’arrêter (ouh) », en effet cet antihistaminique se trouve dans les sirops contre la toux, ces sirops sont mélangés à du Sprite ce qui donne la lean ou « purple drink » qui est une véritable drogue. Cette drogue apaise et donne une impression de ralenti (voir l’épisode du Règlement sur les drogues du rap). Les paroles sont très très sales comme il le dit lui-même « Que du sale, que du sale, que du sale, négro voilà ce que j’élabore (Twapplife) ».
Le clip réalisé par James Cam’rhum est à la hauteur du sale de ces lyrics, il va jouer sur la couleur orange qui fait partie de l’imagerie de Siboy, encore une référence au orange de l’uniforme des prisonniers américains. On retrouve donc le rappeur avec un treillis orange, une cagoule orange entouré de son équipe dans un bus aux sièges et rideaux orange en train de fumer et de s’agiter. Puis a grenade du fumigène est dégoupillée laissant place à une fumée orange alors qu’il se trouve près de sa voiture au milieu de la route pendant que des ryders l’encercle suivi par la caméra qui fait des 360 degrés. Pour continuer dans cette vie de trappeur il se retrouve à braquer une épicerie et nous prouve à la fin du clip que cette vie qu’il a choisi de mener c’est jusqu’à la mort car comme il le dit « j’arrive pas à m’arrêter ».
C’est la question que nous nous posons, jusqu’où va-t-il aller dans cet album très attendu ?
Siboy – Twapplife
