On dirait bien que cette année c’est celle de Dinos, après avoir sorti son second album Taciturne en ayant réussi le pari de conquérir un plus large public avec 7816 ventes la première semaine, un Olympia déjà complet quatre mois avant la date, il confirme largement son ascension dans le game.
Avant sa sortie Taciturne était disponible en précommande en 4 versions différentes, la version standard, la version jour comprenant 2 bonus et un tee-shirt jour, la version nuit avec 2 autres bonus et un tee-shirt nuit et une version Taciturne avec les 3 CDS et les 2 tee-shirts. Si on avait raté le coche il n’était malheureusement plus possible d’écouter les morceaux bonus des deux versions différentes mais depuis ce Vendredi, bonne nouvelle, elles sont disponibles en téléchargement et sur les plateformes de téléchargement. Vous pouvez désormais jouer en boucle les chansons Sagittaire et Les Pleurs du Mâle présents sur la version Jour de l’album et les sons Slide et Coeurjacking présents sur la version nuit. Comme l’a expliqué Dinos, tout a une signification et une cohérence dans ses chansons, dans les titres ou encore le tracklisting, il est donc très important d’avoir tout les sons en votre possession car ils font partie d’un tout.
Les pleurs du mâle fait référence à l’excellente chanson Les pleurs du mal présent sur l’album Imany dans lequel il envoyait tout le monde « se faire enculer » et par tout le monde on entend, entre autre, les maisons de disques. Un an plus tard dans les pleurs du mâle la situation a évolué, il n’est plus préoccupé par ses galères de maisons de disques mais par autre chose « J’avais peur de n’pas avoir toutes ces choses, maintenant j’ai peur de perdre toutes ces choses« . Pour Sagittaire il s’agit d’un morceau très rap sans refrain qui ressemble à un freestyle dans lequel il fait plein de références hip-hop, en effet, il va parler de Niska, mais également paraphraser Kery James dans Hardcore et même citer le titre d’Aya Nakamura Pookie, il parle aussi du rappeur Rocca etc… Slide s’avère être totalement le contraire de Sagittaire qui est un morceau chanté dans lequel il utilise l’auto tune, la structure du morceau est très classique et très bien équilibré avec deux couplets, un pré refrain et un refrain. Quant à Coeurjacking, il avait été teasé sur l’Instagram du rappeur et joue le rôle de vrai fin de l’album car il l’écrit comme si on était le 30 avril 2020 « ce soir, j’remplis l’Olympia et tu s’ras même pas là« . Cette chanson met l’accent sur la solitude que l’on peut ressentir lorsqu’on connaît le succès et que les gens qui étaient là avant celui-ci ne le sont plus, dont la fille qu’il n’arrive pas à oublier. On peut souligner la phrase magnifique qu’il utilise « J’ai rangé toute ma peine sous la Northface« , il essaie quand même de l’appeler mais le numéro n’est plus attribué. La boucle est alors bouclée car de nombreux morceaux utilisent les appels téléphoniques dans leur outro et tout cela forme un ensemble qui démarre avec Helsinki et le message laissé sur le répondeur pour finir avec Coeurjacking et ce numéro qui n’existe plus. On vous laisse trouver les autres morceaux qui font parties de cette boucle téléphonique afin de comprendre l’enchaînement car souvenez vous avec Dinos rien n’est laissé au hasard…
Dinos balance les 4 morceaux bonus de son magnifique album sur les plateformes digitales
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