Le Code c’est la première émission en français sur la musique la plus écoutée de l’Hexagone sur la plateforme américaine Apple Music présentée par Mehdi Maïzi. Celui qui est considéré comme LE spécialiste du rap français reçoit désormais des invités qui sont à différents stades de leur carrière, aussi bien en développement que confirmés. Le premier invité de l’émission était Ninho suivi de Soso Maness, Capitaine Roshi, RK et celui qui nous intéresse ici qui est Hatik.
L’interview démarre sur une question qui prend l’allure d’un bilan à savoir est ce que Hatik est devenu celui qu’il voulait être maintenant le succès et la reconnaissance ait frappé à sa porte. Finalement il reste insatisfait et il reste dérouté par ce qu’il se passe autour quand bien même il l’a cherché « C’est un peu bizarre en fait, c’est un peu comme si toute ta vie tu veux rouler en Porsche et on te dit ça y est c’est bon, j’crois qu’elle est à toi, tu montes dedans et tu te dis hmm en fait les Lambo elles sont belles aussi ». Ce qui ressort également de cette interview c’est le fait que Hatik reste extrêmement humble quoi qui puisse lui arriver, il cite constamment ses influences et passe des big up dès qu’il le peut à ceux qu’il écoutait et qui sont devenus ses pairs. Il s’extasie encore sur une réponse de Booba « Quand j’envoie un DM à Bobba il me répond plus vite que si c’était mon meilleur pote » ou encore de se retrouver interviewer par Medhi Maïzi. Malgré tout, il explique en quoi ce n’est pas une fin en soi, il a des projets dans la mode, dans le cinéma ou encore d’être populaire dans sa musique «Je pars du principe ou le champ des possibles est infini. Demain je suis pas à l’abri de faire un feat avec Kendji ». Dans cette interview il va également expliquer le rôle qu’on eu des influenceuses comme Nabilla et DemDem dans les scores d’Angela. Même si les réseaux jouent un rôle fort dans son succès il assume ne pas être un mec des réseaux et dont le but final reste vivre une vie de famille loin de la fame. Medhi le met face à ses paradoxes car il aspire tout de même à un succès populaire, il prend une posture différente que ceux qui parlent de street credibility car il assume le fait d’être ouvert à un virage plus pop que hardcore ou vice versa, dont les deux écoles seraient représentées par les figures de proue d’un côté Booba et de l’autre Soprano.
Si vous souhaitez en savoir plus il ne faut pas hésiter à aller checker ça avant d’être débordé par le nouveau numéro du Code qui ne va pas tarder à sortir … Hatik a fait bon nombre d’interview mais Medhi Maïzi arrive toujours à nous faire découvrir de nouvelle chose sur l’homme et l’artiste qui peuvent nous aider à être au plus proche de son art.