Alrima donne son avis sur la religion et le rap en parlant de Diam’s !

Depuis qu’il a sorti son tube « Claquettes Chaussettes », Alrima est l’un des rappeurs les plus populaires chez les ados. L’artiste qui a eu droit à un prime chez Cyril Hanouna dans TPMP et qui a même rendu visite aux joueurs du Real Madrid le soir de la défaite du PSG, garde cependant la tête sur les épaules. Interrogé par les journalistes de « Public », Alrima s’est confessé sur sa manière d’être, son for intérieur, sa manière de ressentir la musique.
Si vous pensiez qu’Alrima était un enfant gâté vous vous trompez à 100 %. Le rappeur qui nous a habitué aux mélodies ambiançantes est loin d’être un enfant roi. Il raconte sa jeunesse : « Avant le Rap, j’ai fait plein de boulots. J’ai été facteur à vélo, j’ai même travaillé à la croix rouge, dans un local pour SDF ». Ce qui différencie l’artiste francilien d’une vulgaire pop star, c’est qu’il a gagné ses galons à force de travail et d’abnégation. Quand on lui demande s’il n’a pas eu peur de devenir « un chanteur pour ado » à la sortie de « Claquettes Chaussettes » il répond : « Non parce que j’ai d’autres titres à défendre. Et puis sur l’album Fuego je suis épaulé par Lartiste, ça donne de la crédibilité. ».
Oui, le pote de Lartiste a beau remplir les chichas, c’est un rappeur qui a plusieurs cordes à son Rap, et un répertoire énorme. Et l’Islam dans tout ça ? Alrima n’a jamais caché qu’il était musulman… Mais qu’en est-il de la compatibilité entre l‘Islam et le Rap : « Normalement le Rap et la Religion sont incompatibles. Moi je ne bois pas d’alcool, je ne fume pas je fais mes cinq prières par jour. Mais malgré ça je ne suis pas l’exemple parfait du musulman parce que je me mets du gel dans les cheveux et je chante devant des gens qui m’idolâtrent . Ca c’est interdit par la religion et çà me met mal à l’aise. Je ne suis pas encore parfait. J’ai du chemin à faire ». Il fait un clin d’oeil à Diams également, elle, qui a tout lâché pour sa vie de famille et la religion.
Finalement, c’est agréable de rencontrer des artistes qui gardent beaucoup de modestie et les pieds sur terre.