Pourquoi la Grande Bretagne fait la guerre à la Drill Music ?
La Drill est née à Chicago, et a pris beaucoup d’ampleur après le hit « I don’t like » de Chief Keef. Assez étrangement dès le début des années 10′, le phénomène prend aussi beaucoup d’ampleur en Grande Bretagne qui développe une Drill quelque peu dissonante. Avec Headie One, on atteint le paroxysme de cette Drill made in UK. Aujourd’hui, la Drill UK fait partie des références indéniables avec des portes drapeaux que l’on connaît ici en France.
Mais depuis le début des années 19′, une polémique est née au Royaume Uni. Devant la recrudescence des actes de délinquances, certaines voix se sont élevées pour laisser entendre que la Drill favorisait le climat d’insécurité.
En 2019, plus de 100 clips ont été retirés de YouTube sur demande des services de Police. Aussi, les artistes peuvent recevoir des injonctions pour les empêcher de réaliser des morceaux drill ou pour censurer leur contenu (visuel et lyrical). Skengdo and AM ont reçu une injonction de suspension de deux ans après avoir interprété le morceau Attempted 1.0. Selon la Police, il était évident que ce morceau « favorisait la violence contre une bande rivale« .
Oui en Grande Bretagne on peut être interdit de Drill.