C’est le grand retour de Guy2Bezbar après son EP « Black House », sur lequel figuraient La Mano 1.9 et Rick Ross, le patron de Maybach Music. L’artiste avait fait un véritable buzz l’année dernière avec « Monaco », un morceau très attendu qu’il interprétait accompagné d’un chœur, dans un style rappelant certains titres marseillais.
En fin d’année, il dévoilait « Mon année », un titre introspectif dans lequel il revenait sur cette période charnière pour lui. De la drill et de la trap brute de ses débuts — où il balançait des freestyles dans le quartier — à un hit chanté et posé comme « Monaco », devenu un hymne de l’été… qui l’aurait cru ?
L’artiste effectue aujourd’hui son grand retour avec le titre « La Jeunesse dorée », en collaboration avec Killa Predator. Le rappeur du nord de Paris s’invite sur ce morceau au groove estival, taillé pour accompagner quelques longues soirées d’été.
Guy2Bezbar et Killa Predator incarnent « La Jeunesse dorée » !
La production instrumentale est signée Yung Than, que l’on retrouve également derrière « Hasta La Vista » de Alonzo. La prod est résolument rythmée, et Guy2Bezbar y murmure ses rimes avec une maîtrise surprenante. C’est une véritable transformation stylistique pour l’artiste, tandis que Killa Predator s’intègre parfaitement dans cet univers.
Le visuel de « La Jeunesse dorée » a été réalisé par l’inarrêtable Arthur Keasy. Le clip oscille entre les grands quartiers parisiens et le quartier populaire de Barbès, un contraste que de nombreux rappeurs vivent et traduisent dans leur musique. À l’image de Guy2Bezbar, ou encore de DA Uzi, cette tension entre réussite apparente et racines profondes s’exprime puissamment à l’écran.
Le clip est somptueux, fidèle aux plans larges et au bling visuel que Keasy aime mettre en avant. Le réalisateur s’est déjà illustré sur « Money Maker » de Favé, « JEJE » de Niaks avec Naza, ou encore « So BAD » de Leto.
