Le titre « Corleone II » marque le point de départ de la promotion de « Veni Vidi Vici », le nouvel album de Lacrim. Avec « Colisée », l’artiste signe son retour en compagnie de SDM, l’artiste le plus en vue du 92i.
Lacrim : 10 ans de règne !
Il y a déjà dix ans, alors qu’il venait de purger une peine de prison, le rappeur de Chevilly-Larue fêtait sa libération avec une signature chez Def Jam et un disque d’or en 10 jours. « Mon frère, la liberté c’est savoureux » (A.W.A – Lacrim). Quelques années plus tard, après dix années de règne sur le rap game, le rappeur du 94 revient avec un nouveau projet qui sortira d’ici quelques jours, lui qui a depuis longtemps quitté la France.
Si ce sont bien IAM et le Wu-Tang, ainsi que NTM et NAS, qui ont lancé les featurings internationaux dans le rap français, Lacrim est incontestablement le rappeur français ayant le plus tourné à l’étranger. La liste de ses featurings internationaux s’allonge à chaque sortie d’album, avec en point d’orgue, son album éponyme « Lacrim ».
Lacrim entre dans le « Colisée » avec SDM !
« Veni, Vidi, Vici » est la devise de l’Empire Romain. La traduction littérale de la maxime prononcée par Jules César en 47 av. J.-C. est « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu ». Le titre « Colisée », alias Coliseum, fait référence à l’arène romaine dans laquelle se battaient les gladiateurs.
Dans ce titre, la composition instrumentale est signée Chahid. Le beatmaker est d’origine hollandaise. Les Pays-Bas sont un lieu de villégiature pour le rappeur. Il a travaillé avec Lacrim à trois reprises récemment sur les titres « Corleone II », « Fugazi » et « John Gotti » en featuring avec Baby Gang. La composition est minimaliste, sombre et inquiétante. C’est un titre noir pour deux rappeurs qui ont hissé le gangsta rap au sommet.
Quand Lacrim prétend que : « Toujours solide même au trou, mentalité d’gladiateur au Colisée (Au Colisée) / J’suis sérieux quand j’fais mon boulot, j’fais des millions, des embellis », SDM lui répond en écho : « Boy, on a squatté l’ciment, on s’est toujours promis qu’on toucherait l’sommet ».
Le clip est magistral et majestueux, entre décors et vie de luxe. Il est signé par EYA AYARI, dont on entendra sans doute souvent parler.