Avec son album « Nakamura« , Aya est entrée dans une autre galaxie. Les hostilités commencent avec la promotion du titre « Djadja« . Déjà, Aya est remixée par des artistes internationaux comme Maluma. Elle réussit à décrocher un disque d’or aux Pays-Bas et un platine en France. Puis la grande aventure d’Aya peut commencer. Elle est relayée par l’ensemble de la presse internationale tandis qu’en France, les journalistes ont quelques fois des difficultés à accepter ses origines sociales, entre Nikos qui gaffe sur son nom et Mathieu Delormeau qui la qualifie de « Madonna des quartiers« .
Malgré la résistance de la vieille garde du journalisme, elle perce et obtient une nomination au BET Awards, sanctuaire de la culture afro-américaine. Oui les américains malgré l’héritage de l’esclavage, et leur président à mèche blonde ont réussi quelques fois l’intégration mieux que nous-même si quelques fois des événements comme ceux de George Floyd ou Charlotte Ville les ramènent à leurs démons du passé. Quoiqu’il en soit, avec sa nomination, Aya Nakamura obtient une véritable consécration internationale.
Puis c’est le déluge Nakamura. Elle a dépassé le million d’albums vendus dans le monde. Avec 500 000 opus écoulés en France, et près de 500 000 dans le reste du monde, la chanteuse a peut être réalisé le rêve de Mathieu Delormeau, mais pas exactement comme il le pensait.