C’est en 2003 que Bakari pose ses valises à Liège en provenance de la République Démocratique du Congo. Il passe sa jeunesse à rêver de Rap autour de Booba, Nas et T.I. Le rappeur aime les lyricists. C’est ainsi qu’il développe un style inimitable dans son premier E.P « Kaléidoscope« . Pas rap hardcore chez Bakari, le rappeur a un vécu et il le raconte en versets. Mais il fait le choix de la mélodie et des rimes comme sur son dernier projet « Sur écoute : Saison 1« . Une référence à peine cacher à la série fondatrice de David Simmons qui selon les spécialistes a révolutionné l’industrie du deal en France.
Un Ep qui commence sur le titre « Jamais » tout à fait représentatif de l’opus. Un rythme assez lent, beaucoup de nostalgie, mais c’est surtout le verbe, et le sens du langage qui anime Bakari. Comme les rappeurs de PNL dans « A6« , il donne une vision pessimiste de la rue. Oui la rue rend riche, mais elle fait tout perdre : « Je fais des études et je vends de la drogue« .
Tout au long de son EP comme sur « Dans ma rue« , Bakary donne une vision réaliste sur un trou noir qui s’appelle la rue, qui avale les hommes, et rend des soldats : « Lucifer t’invite à danser« .
