Ce vendredi 22 janvier, Frenetik dévoilait son projet « Jeu de Couleurs« . L’artiste signé chez Blue Sky Music fait preuve d’une créativité à part. Après sa vision du chaos à l’endroit comme à l’envers dans le clip éponyme, très rythmés et rap, le rappeur belge prend les habits de lyriciste dans un « Noir sur Blanc » porté par la mélodie au piano d’un certain Sofiane Pamart. Le rappeur est sans aucun doute l’espoir du rap belge tant il brille par son phrasé exceptionnel bien qu’il soit un brin minimaliste.
Invité sur Le Code avec Mehdi Maïzy, le rappeur est revenu sur sa vision de la compétitivité dans le rap. Selon lui, la compétition ne fait pas de mal au rap : « je pense que, en tant que rappeur, en tant que artiste même, ça devrait être une mentalité que tout le monde devrait adopter. Parce que ça ne veut pas dire que, parce que je veux être le meilleur ou le numéro un et que tu veux l’être aussi, qu’on est obligés d’entrer en conflit ou que ça devienne une guerre ». Une vision positive de la compétition entre les artistes loin du Rap Game.
Le rappeur a également raconté une anecdote sur sa mère qui fait réfléchir : Ma mère aussi écoute mes sons. Elle m’entend dire des bêtises, certes, ce qu’elle voit comme des bêtises. Mais elle m’entend aussi dire des trucs, il y a des choses même qu’elle a fini par comprendre.
Depuis les débuts du Rap avec « Dear Mama » de 2pac, ou si « Loin de Toi » de Pit Baccardi, ou « Mama Lova » d’Oxmo Puccino, et plus récemment Dadju dans « Lionne« , les voix des mères sont pesantes sur le Rap.