Depuis quelques années, les polémiques autours des rappeurs n’a cessé d’augmenter. Ces polémiques ont toujours fait les choux gras des médias dit « conventionnels » qui tournent souvent les histoires contre les rappeurs. On peut par exemple cité la polémique impliquant Youssoupha et Éric Zemmour qui était allé jusqu’au procès tout comme Orelsan avec l’histoire « Sale p*te« . Plus récemment encore, c’est Freeze Corléone qui en a fait les frais jusqu’à voir ses productions artistiques menacées sur les plateformes de streaming à cause de ses propos jugés « antisémites ».
Avec tous les risques que comporte le fait de dénoncer, peu son les rappeurs dits « conscient » qui osent encore accuser et parler des maux de la société. Malgré tout il continue d’y avoir des artistes qui mettent en avant leur liberté d’expression et osent toujours défendre leur cause.
C’est ainsi qu’Hatik prend à bras le corps les problèmes du racisme et de la violence policière et en parle sur le plateau de Taratata présenté par Nagui sur France 2. Le 30 Octobre, Hatik ainsi que Vianney et JJ Wilde étaient les invités de l’émission Taratata 100% live. L’occasion pour le jeune rappeur de donner de la voix avec un texte totalement inédit écrit spécialement pour l’émission. C’est un freestyle émouvant et plein de sentiments qu’Hatik nous propose avec la qualité de plume qu’on lui connaît.
En moins d’une minute, Clément a le temps de revenir sur les thèmes du racisme, de l’islamophobie, du port du voile et des violences policières sans mâcher ses mots et en faisant un vibrant hommage à Adama, Zyed, Bouna et à toutes les autres victimes des violences policières.
Il termine sa déclamation avec une phrase touchante qui explique largement cette prise de parole en disant : « Si aujourd’hui je vous dis tout ça, en direct de Taratata, c’est parceque moi aussi un flic a déjà voulu m’enlever la vie« .
Un freestyle qui ne manque pas d’audace et qui revient confirmer que le combat contre le racisme, l’islamophobie et les violences policières ne s’arrêtera pas avec Kery James, Youssoupha, Médine ou encore Lino.
Quand Hatik se met à dénoncer le racisme sur France 2
— Kultur (@Kulturlesite_) November 2, 2020
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