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IAM – Quand est-ce qu’on s’aime ?

Ce sont des noms issus du folklore égyptien dont le rap français ne peut pas oublier les albums et encore moins les chansons. Nous pouvons entre autre citer Akhenaton, Shurik’n, Kheops, Imhotep, Kephren ou encore Freeman qui ont fait et qui font partie du mythique groupe d’IAM. Considéré par la majorité de la communauté du rap français comme l’un des pionniers de cet art en France, c’est avec pas moins de dix albums qu’IAM a retourné nos salles de concerts et nos chambres depuis maintenant 30 ans.
Avec en certification deux disques d’or, un disque de diamant, deux autres de platine dont le dernier album Yasuke, notre groupe est en pleine forme. Leur dernier album Yasuke fait référence à un esclave africain du XVIe siècle qui serait devenu samouraï. Dans un contexte géopolitique complexe, où les guerres font rage, IAM a repris en pochette de l’album l’oeuvre d’art Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault qui fait référence aux tentatives de traversée par les migrants de la Mer Méditerrannée. C’est en ces temps difficiles que nos auteurs de Je danse le Mia ont transmis un nouveau message plein de réflexions à travers leur nouveau clip Quand est-ce qu’on s’aime ?
Sur une composition faite par Amine Edge & Dance, nos deux compères Akhenaton et Shurik’n délivrent un message fort de sens. Cette société rivée sur les écrans et banalisant la violence qui s’ensuit entre les individus écœure nos deux artistes. En introduction de leur clip, Akhenaton laisse paraître la phrase  » J’préfère toujours la main tendue, Au bras tendu  » privilégiant par cela la solidarité au meurtre. Tout le long de ce morceau, Akhenaton et Shurik’n placent tout de même leur espoir dans cette humanité qui n’a pas complètement disparue. Le message est très clair: Cessons de harceler les autres, ne trouvons pas en la religion un prétexte pour haïr son prochain qu’il soit différent ou non, jetons nos iPhones et trouvons l’amour en nos amis, familles, camarades.
Ce clip est réalisé par Axelle Jogna et Mehdi Sebihi. A la suite d’un concours lancé par IAM pour trouver les jeunes réalisateurs de ce clip, le choix s’est tourné vers ces deux artistes. Dans un fond de couleur en noir et blanc, nos deux réalisateurs ont tourné leur clip à Marseille, au lycée professionnel Jacques Raynaud. Tout le long du clip, nous nous retrouvons avec des jeunes harcelés moralement, physiquement et victimes de cyberharcèlement. L’ambiance devient de plus en plus malsaine, autour des bourreaux se trouvent des figurants qui ont les yeux bandés de noir et tenant leur iPhone en main, prêts à bondir à chaque bagarre. A travers toute cette mise en scène, Akhenaton et Shurik’n mettent en avant la banalisation de la violence dans notre société et sa mise en diffusion à travers les réseaux sociaux.

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