Vendredi dernier, Kalash Criminel a dévoilé un nouvel album avec « Sélection Naturelle« . Sur l’opus, on retrouve une scène à mi chemin entre l’époque de l’esclavage, et le monde d’aujourd’hui. L’album « Sélection Naturelle » est sans doute le plus engagé du rappeur du 93. Il n’y a pas que la cover qui est choc sur cet album sur lequel le Sevranais multiplie les featuring, avec Niska, Nekfeu et Damso notamment. Comme il le dit lui-même dans son Interview avec Mehdi Maïzi : « Hardcore, pour les gens, c’est dire « Nique ta mère ». Être violent ce n’est pas que ça. Hardcore, c’est aussi dénoncer des trucs que personne n’ose dire ».
Et il ne s’en prive pas. Le rappeur d’origine congolaise dénonce depuis toujours les exactions commises dans son pays d’Afrique centrale. C’est d’ailleurs pour ça qu’il s’est intéressé à un certain Damso : « Et il y avait Damso aussi que j’aimais beaucoup. Et j’aimais beaucoup ce qu’il revendiquait par rapport au Congo, tout ça. Et je me suis dit, ça serait bien d’avoir Damso sur le projet. ». Les featuring avec Nekfeu et Niska étaient prévus depuis longtemps.
Fier, Kalash Criminel revient sur sa condition d’albinos, et il rend d’une réalité que la plupart des gens oublient : « Quand j’arrive dans le rap, ils disent, « il ne va pas percer parce qu’il est albinos ». Et là, depuis que ça a pété, « ouais, mais il a percé parce qu’il est albinos » ! »
Puis il revient encore une fois sur la question de savoir qui a vraiment ramené la lumière à Sevran. La ville la plus rap de France était divisé sur la question de savoir si Kaaris avait ramené la lumière sur la ville au moment d’Or Noir entre Pro Kaaris et Pro Booba. Une « guerre » qui a explosé à l’époque où DA Uzi et son manager tentait de produire une compilation regroupant tous les rappeurs de Sevran. Sur ce sujet il a répondu : « Avant Kaaris il y avait des rappeurs, et après Kaaris il y aura des rappeurs ! C’est juste que c’est vrai, c’est lui qui a vraiment mis la lumière sur Sevran. Ça ne veut pas dire que les autres n’ont pas fait le travail. C’est tombé sur lui, il l’a fait… C’est tout, c’est lui ! «
