Après Soso Maness la semaine dernière, c’est au tour de Kalash Criminel de s’asseoir en face du psychothérapeute Fernando de Amorim, pour l’émission « Thérapie » de Vice. Une entrevue très intéressante qui permet d’en apprendre davantage sur le rappeur masqué le plus connu du 93.
Pendant près d’une heure, l’interprète de La fosse aux Lions est revenu sur son enfance, son arrivée en France, les moqueries qui engendraient la violence, la police, le port de la cagoule… Un réel échange s’est installé, avec parfois des moments forts en émotion comme lorsqu’il évoque de son grand frère, et d’autres plus joyeux avec sa vie actuelle, sa famille, la réussite professionnelle ou encore son public.
Ils ont également longuement abordé le sujet de l’Afrique, un sujet très important pour Kalash Criminel que l’on retrouve énormément dans ses morceaux. Très impliqué pour son pays et plus globalement pour le continent Africain, le rappeur de Sevran (93) fait même une grande confidence : « J’aimerais bien être Président de mon pays ». Quand on y réfléchit, ce n’est pas quelque chose d’impossible, et qui sait, peut être qu’on le retrouvera un jour à la tête de la République Démocratique du Congo.
L’interview est passionante et permet de découvrir le personnage qui existe derrière le rappeur de talent qu’il est. « Je suis comme un livre, il ne faut pas s’arrêter à la couverture, c’est pas parce que vous voyez la cagoule ou mon nom que je suis quelqu’un de violent ». Une belle formule qui vient compléter tout ce que l’on voit dans cette entrevue, à savoir un homme droit, un père, proche de sa famille et toujours soucieux du bonheur des autres, comme il le dit avec beaucoup d’humour : « J’ai un grand coeur qui fait la taille de Mimie Mathy« , une phrase lâchée dans le freestyle Peur de personne.
Kalash Criminel fait tomber son masque dans « Thérapie » et se livre sans concession !
