Ce vendredi 8 décembre, le rappeur de Chevilly La Rue sortait son double album éponyme. Au programme, un réveil en sursaut à l’image du Tigre qui orne les deux parties de l’album. Le premier cd est frappé d’un bébé tigre enfermé en prison, le second d’un tigre adulte dans un palace.
Car avant de devenir une star réputée mondialement, l’artiste du 94 a vécu l’enfer de l’incarcération. Quelques mois avant la sortie de « Corleone » tout d’abord, album certifié disque d’or en moins de dix jours, puis avant la sortie de son album « Force et Honneur ».
Interviewé par nos confrère de BFM TV, qui se sont intéressés au Rap pour autre chose qu’à l’affaire d’Orly, et à celle de l’octogone, le rappeur prétend de prim abord qu’il ne peut plus vivre en France. Il prétend que : « Je restais à Paris avec l’entourage avec lequel j’ai grandi. C’est pour ça que je ne veux plus venir en France, je ne veux penser qu’à ma musique et à ma vie ». Il veut se consacrer à sa musique qui l’a sorti des pires égarements.
Selon les informations révélées par première chaîne d’information continue, Lacrim qui vit entre les States et l’Europe est actuellement en Hollande.
Car avec « Lacrim », le pote de DJ Kore est revenu à l’essentiel. Loin d’évoluer dans un genre en particulier, pas tout à fait « gangsta Rap » non plus à l’exception des thèmes abordés, le rappeur passe d’un style très « son d’été » avec « Solo« , à un titre carrément Hard Rap (en référence au Hard Rock) en featuring avec 6ix9ine sur « Bloody », à une ballade urbaine en mode Maybach Music avec son pote Rick Ross. Le featuring avec French Montana sur « Puerto Rico » après leur première collaboration sur « AWA » est carrément latino.
Il y même des collabs improbables avec Oxmo Puccino et Cheb Mami. Le double album véritable story telling sur la Thug Story du rappeur est sans doute le réveil que l’on attendait pour un artiste qui devait se renouveler pour rester en tête du Rap Game.
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Le rappeur s’intéresse à la France car c’est le pays de son cœur. Et sur la crise des Gilets Jaunes à l’instar de certains rappeurs comme Kaaris, il a tenu à donner son avis : « S’ils m’avaient brûlé ma voiture, je me serais énervé, mais j’aurais fait partie des dommages collatéraux. Le plus important pour moi c’est que le président sente que la France se réveille, que ce n’est pas une bande d’endormis ».
Lacrim soutient ouvertement le mouvement et pour de bonnes raisons : « Tous les jours, les mecs touchent un salaire de 1.200 euros, ils paient un loyer de 800 euros. Tu es fou ou quoi? Je ne dis pas que c’est bien de casser, mais quoi qu’il arrive c’est une façon de s’exprimer, même si ce n’est pas la meilleure ».