Dans un lycée à Abidjan, un professeur a soumis à ses élèves de Terminale une question portant sur un lyric de Kery James. La punchline en question était issu du morceau « Je m’écris » en featuring avec Zaho et Grand Corps Malade. Entre le marteau et l’enclume, Kery a dû aiguiser sa plume. Mais le lyric choisi par le professeur concernait le passage : « Je m’écris… car l’écriture sans âme n’est que lettres ». Malheureusement les élèves du lycée classique d’Abidjan se sont « plaints » vers Kery James car ils ne comprenaient pas le sens de ce texte.
Le rappeur a été amené à s’expliquer sur Facebook sur le sens véritable de la lyric. En réalité, toute suite de lettres est une phrase au sens technique du terme. Mais ce qui différencie une simple phrase de l’extrait d’un texte à vocation artistique c’est que cette dernière met en jeu l’âme de l’artiste, son essence, ou ses opinions. Lino laissait entendre : « Qui prétend faire du rap sans prendre positon ». Cette prise de position, cet engagement artistique c’est le sens de la punchline de Kery qui s’en explique sur Facebook. Les explications de texte du rappeur ont suffi. Il y a quelques années c’est le paradis blanc de Niro qui avait été étudié dans un lycée.
Sujet imposé aux élèves de Terminale du Lycée Classique d’Abidjan.
J’ai reçu beaucoup de « plaintes » des jeunes du Lycée Classique d’Abidjan qui n’ont pas compris le sens de la phrase 😀 pic.twitter.com/VB5hjwFR11
— KERY JAMES (@KeryJames) February 23, 2021
