Le confinement, le chômage, l’interdiction des spectacles vivants, et la fermeture des bars et des restaurants, la jeunesse en France prend tous les effets de la crise actuelle dans la figure. Bien sûr, il y a Facebook et Tinder, mais il ne fait pas bon avoir 20 ans en 2020. Certains jeunes souffrent même de problèmes matériels incommensurables. Certains sont retournés chez leurs parents, d’autres sont à la rue.
Dans ce contexte, comment intéresser les élèves de SMTG à leurs exercices de droit ? L’éducation nationale toujours au Top des tendances (ou pas..) a tenté de s’intéresser « aux goûts » du jeune. Il ne faut pas oublier que Roselyne Bachelot, c’est vrai avec un sourire forcé, a avoué il y a quelques temps qu’elle adorait PNL. Donc l’éducation nationale a décidé de proposer aux élèves de SMTG de plancher sur un exercice portant sur l’affaire d’Orly entre Booba et Kaaris. Les deux hommes s’étaient battus à l’aéroport, et avaient engagé leur responsabilité devant les tribunaux. Ils ont été emprisonnés puis libérés.
Il y a quelques années, Niro et son « Printemps Blanc » avait également été cité par les professeur. Dans ce titre, le rappeur de Blois expose la dépendance à la C.
Quoiqu’il en soit, au lieu de parler de l’embrouille à Orly, qui n’est que la face émergée dans les médias traditionnels d’un rap beaucoup plus riche, l’éducation nationale pourrait aussi décortiquer les textes des rappeurs lorsqu’ils abordent les inégalités, les injustices et pourquoi pas la colonisation et le matérialisme.
