Déjà plus de 20 ans de carrière pour le DUC qui a dévoilé son dernier opus « Trône » à la fin 2018. Contrairement aux autres rappeurs nés dans les 90´, il continue d’enchaîner disque d’or sur disque de platine. Comme il le confie lui même dans son interview accordée à Brut dont la première partie est déjà dispo : « si je disparais, tout disparaîtra ». Dans le cadre de cet entretien, il s’est confié sur la fusillade qui a perturbé le tournage de son clip « Glaive ».
En effet, il y a quelques semaines déjà, les JT télévisés avaient commencé leur matinale sur la fusillade qui a éclaté au tournage du clip de B2O à Aulnay. Aucun mort mais quelques blessés cependant comme le réalisateur du clip. Suite à l’incident, Booba avait déclaré qu’il connaissait les coupables sans jamais prononcer aucun nom.
Loi de l’Omerta ou pas, il ne dévoile toujours aucun des noms qu’il a en tête dans son Interview pour Brut. Mais lorsque les équipes du média Internet lui demandent s’il n’a pas peur que la situation dégénère au point de causer un mort à l’instar de ce qui s’est passé aux Usa entre 2Pac et Notorious Big, il prend un air plus sérieux : « Rien n’est moins sûr que la mort ». Il rajoute ensuite assez gravement qu’il fait « une musique à hauts risques », et qu’il serait déjà très heureux d’atteindre « la trentaine ». C’est une possibilité comme une autre.
Alors que le public imagine que ce clash sert essentiellement à promouvoir les carrières des deux rappeurs, il apparaît que Booba envisage très clairement la possibilité de mourir à cause de ce clash. L’ironie du sort c’est quand même que Booba et Kaaris ont déjà réalisé un featuring ensemble sur le titre « Kalash » : « Sors les Kalash comme à Marseille, ma question préfère : qu’est ce que je vais faire de tout cet oseille ».
Booba revient sur la fusillade et des risques de mort que ses clashs peuvent amener ! (Vidéo)
