Ambivalence est le maître mot aujourd’hui ! Dans long communiqué sur Instagram, Amel Bent explique deux choses. Dans un premier temps, elle trouve que la situation des artistes est catastrophique aujourd’hui. Déjà au cours du confinement I, Isabelle Adjany, actrice légendaire, qui a participé à l’éclosion du mouvement Hip-Hop (contrairement à ce que l’on croit) à Paris 8 La Fac Hip-Hop, avait fait une lettre ouverte au gouvernement diffusé sur une grande radio nationale. En revanche, Amel Bent souligne qu’en l’état actuel des choses, au vue de la détresse de millions de familles qui ont basculé dans la grande pauvreté, il est difficile pour elle de se plaindre vraiment. Elle est partagée entre deux sentiments.
On connaît le parcours de Hatik. Le rappeur star de la série « Validé » a expliqué déjà sur les réseaux sociaux que lorsque ses amis partaient en vacances, il ne faisait que travailler. Ces sacrifices, ce travail acharné en studio, il en récolte les fruits aujourd’hui. Car avant de devenir Apash, le rappeur s’est déjà taillé une belle réputation avec ses freestyles « Chaise Pliante » sur Daymolition. Oui, Daymolition est l’arène moderne des gladiateurs du rap game. De ce fait, il a pris une capture du communiqué d’Amel Bent et l’a salué : « Enfin quelqu’un de censé. J’en peux plus de ces millionnaires qui chialent parce que leurs disques se vendent pas, alors que des gens perdent leur travail, leur logement, leur santé, leur vie« .
Le rappeur a été repris ensuite par le label d’Amel Bent, Dadju et Gims, Indifférence Prod. Il a été vivement critiqué par la prod qui dénonce son hypocrisie. Ces échanges mettent en lumière les vives tensions que traversent le monde de la culture en ce moment.
