Plus brûlant que jamais, le sujet des violences policières est omniprésent aujourd’hui, avec de nombreuses marches et manifestations appelant à un changement radical. Ce que souhaitent les gens, c’est de la justice, et ça le rap l’a toujours revendiqué, et ce n’est pas prêt de s’arrêter.
Du groupe Assassin et son État Policier en passant par Sniper et le morceau La France, le rap français a toujours fait front contre ces abus. Et la « nouvelle génération » continue de véhiculer le message, à l’image d’ISK et de son morceau Vérité. Car la vérité, c’est bien souvent ce qui fait défaut dans ce genre d’affaires, et c’est ce que réclame la famille d’Adama Traoré par exemple, soutenue par une grande partie des Français.
« Ils appellent ça gardiens de la paix, moi j’appelle ça des monstres« , le rappeur du 77 est assez explicite dans le morceau. À l’occasion de notre interview Histoire d’un son, on est revenu sur ce morceau et le message qu’il souhaite transmettre. Il souligne le caractère incompréhensible de la situation, et les incohérences qu’elle soulève. Comment des personnes engagées pour défendre et protéger la population peuvent commettre de tels actes ? Et comment celles-ci peuvent rester impunis ? La réponse est aussi dans le morceau : « La vérité éclate toujours sauf quand ça parle de bavures« , et c’est bien là tout l’intérêt du combat que l’on mène aujourd’hui, espérant voir un changement rapide et important.
À noter que Vérité est une exclu qu’ISK avait posé en freestyle dans le Planète Rap d’YL, avec qui il a d’ailleurs récemment collaboré sur le morceau Fazer, sorti le 12 Juin dernier.
L’intégralité de l’interview avec ISK est à retrouver sur notre chaîne Youtube Rapunchline, et le projet Le mal est fait est toujours disponible sur toutes les plateformes. Allez l’écouter ou le réécouter, car le jeune rappeur est plein de talent et la suite s’annonce très belle pour lui !
