AccueilHotMaître Gims attaque Wati-B au Tribunal !

Maître Gims attaque Wati-B au Tribunal !

Depuis son « retrait » du Wati B, Maître Gims est en guerre ouverte avec son ancien producteur Dawala. C’est vrai que Dawala originaire du Nord de Paris comme le groupe La Sexion d’Assaut a permis à chacun des membres de ce groupe de réussir son pari. Un destin que les différents membres de la Sexion d’Assaut ont raconté dans le titre « Ma Direction ». 


Mais le succès de Maître Gims est tout bonnement incroyable. Ses deux premiers albums solos « Subliminal » et « Mon coeur avait raison » sortis chez Dawala (Wati B) ont décroché un disque de diamant. Son dernier album « Ceinture Noire » a atteint également ce degré de certification. Le succès du membre de l’ancien membre de la Sexion d’Assaut s’explique surtout par son style (qui mêle chant et Rap) plus ouvert que certains rappeurs et par sa capacité à sortir des albums « conceptuels » depuis « MCAR ». 

Les deux hommes étaient au Conseil des Prud’hommes pour discuter de leur affaire. Car lorsque Maître Gims a quitté le Wati B, sur simple « décision », le producteur s’est senti lésé. Attention, le Conseil des Prud’Hommes n’est pas une Cour de Justice ordinaire, elle ne traite que des « litiges » liés au Travail. Ainsi la première question posée au Conseil était celle de sa compétence. Le Conseil ne pourra trancher que si Dawala et Maître Gims sont liés par un contrat de travail.

Dans la salle, les avocats se rejettent la faute. En reprenant les clauses contractuelles les avocats du Producteur star tente de prouver que « L’exploitation d’un enregistrement n’est pas un salaire » (article 331 CPI) tandis que ceux de Maître Gims essaie de démontrer qu’il existait un « lien de subordination » entre Dawala et Maître Gims (caractéristique essentielle du contrat de travail).

Plus clairement, la question est de savoir si l’artiste signé chez Wati B peut être considéré comme un salarié. Question simple sauf quand le litige porte sur 4 millions d’euros… 
Le Conseil s’est jugé compétent en fin de séance. Donc le contrat entre Dawala et Maître Gims est bien un contrat de travail. Cette décision si anodine si elle est suivie par la jurisprudence pourrait donner bien des idées à pas mal d’artiste.
 

ZeZ XXI
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