C’est dans un entretien avec les services web du journal Libération que le jeune rappeur a pu aborder un certain nombre de thèmes dont on parle moins souvent dans les grands médias lorsqu’il s’agit de rap. En effet, le Montpéllierain a pu parler de sa musique et de ses textes sans qu’on lui reproche sa vulgarité ou bien son absence de revendications politiques. Voici les quelques passages qui nous ont le plus intéressé.
A propos du rap américain et de ses influences New Yorkaises :
« Le rap français est issu du rap américains, les français se sont toujours inspirés des américains. »
« On a ramené très peu de son de New York. Au fond, je me suis plus imprégné de la culture new yorkaise que de la musique« .
Joke affirme que le retard général des français sur les rappeurs américains ne signifient pas qu’il n’y a pas de bons artistes en France. Il essaie de pratiquer un rap qui puisse s’exporter hors des murs de la France et être écouté à l’étranger « comme le rap allemand ou le rap américain ».
A propos de Booba :
« Depuis tout petit c’est l’un des artistes que j’écoute le plus. Mais je n’ai jamais essayé de faire du Booba. »
Bien qu’il trouve que Booba soit un très bon artiste il n’a pas tenté de le copier, il a tenté d’évoluer dans son propre style en forgeant sa propre musicalité.
A propos de la seconde guerre mondiale :
« Mon Grand-père, Ateyaba, qui est aussi le titre de mon album, s’est battu aux côtés de l’armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est quelque chose qui me tient à cœur, mais ce n’est pas du militantisme. »
Joke affirme que même lorsqu’il prend position,il n’est pas en mesure d’apporter quoi que ce soit de plus aux politiques ou à l’état français mais plutôt aux jeunes qui ne connaissent pas leur (propre) histoire. C’est un travail d’information utile plus que du militantisme…
Qu’en pensez- vous ?
