La cérémonie de « La Chanson de l’année » sur TF1 continue à défrayer la chronique. Lorsque la première chaîne a révélé le nom des nominés pour « La Chanson de l’Année« , il d’abord eu un grand ouf de soulagement car quelques artistes issus de la mouvance urbaine comme Heuss L’Enfoiré, Gradur ou Soolking avaient leur place dans la sélection. Puis Maes a pointé du doigt la sélection en faisant comprendre que le gangsta Rap n’a jamais eu sa place dans les médias dits traditionnels.
Mais le pire est encore arrivé. Aux NRJ Music Awards, l’animateur Nikos Aliagas avait écorché le nom de Aya Nakamura. Depuis la jeune chanteuse a obtenu des certifications partout en Europe pour son titre « Djadja » qui fait même l’objet d’un remix en Amérique du Sud. Cette fois-ci, c’est sur le nom de « Gradur » que l’animateur a buté.
Prenant la parole pour annoncer le titre de « Gradur« , l’animateur a écorché son nom en l’appelant « Gradu« . Nikos Aliagas ne peut pas pour autant être taxé de racisme ou de désintérêt pour la musique urbaine. Mais en réalité il illustre l’ignorance totale du PAF (paysage audiovisuel français) pour une certaine forme de musique.
Après l’affaire #AyaNakamura, l’affaire #Gradur pour @nikosaliagas … Le pire c’est que ce n’est vraiment pas le pire.. Mais bon « Gradu ? » tu connais ? pic.twitter.com/196ACpIlvi
— ZE Z’ XXI (@ProjetSweetSign) June 14, 2020
