Aya Nakamura est la chanteuse française la plus écoutée à l’étranger. Tout est parti d’un titre audacieux et impertinent, Djadja, qui l’a propulsée sur le devant de la scène internationale. Ce single a été streamé plus de 390 millions de fois.
En 2023, après avoir marqué les esprits avec ses projets Nakamura et Aya, la chanteuse dévoile DNK. Avec cet album, elle enregistre plus de 15 000 ventes dès la première semaine d’exploitation.
Bien qu’elle ait été à plusieurs reprises victime de « Aya Bashing » en France, elle reste extrêmement populaire auprès des jeunes. Elle doit en grande partie son succès à sa réappropriation de la culture afro-caribéenne, comme elle le confiait au micro de la radio NPR :
« J’avais l’impression de revenir à mes racines car j’ai d’abord commencé à explorer le zouk. Et c’était un retour à mon adolescence : j’écoutais beaucoup la chanteuse Kim (icône française du zouk). »
Son ascension s’explique aussi par des paroles décomplexées qui placent la femme — et plus précisément la femme issue d’un milieu populaire — dans une position de force et de confiance.
Elle vient tout juste de dévoiler le single Baddies, en featuring avec un autre spécialiste de la musique « love » : Joé Dwèt Filé.
Aya et Joé Dwèt Filé chantent Baddies !
La composition instrumentale est signée Joé Dwèt Filé lui-même. Le chanteur et compositeur d’origine haïtienne a déjà collaboré avec de grandes figures du genre en France, comme Dadju sur Va dire à ton ex, ou encore Vegedream sur Ma go sûre et Mama he.
Le morceau repose sur un rythme entêtant, parfaitement calibré pour l’été. Les deux artistes y parlent d’amour, mais sans clichés romantiques : pas de fleurs bleues, encore moins de bons sentiments. Ici, c’est l’amour tel que vécu par de nombreux jeunes couples.
La perle du titre revient à Joé Dwèt Filé, avec cette punchline :
« Elle est trop chargée donc j’suis jamais méchant (Méchant)
C’est pas l’genre de meuf à qui tu poses des questions, non »
Et côté Aya Nakamura :
« On parle des heures au téléphone, j’avoue, je le matrixe
Il dit qu’j’suis chiante et capricieuse, mais le voilà rebelote
Des câlins, des caresses, en vrai, il en redemande. »
Le clip, tourné sous le soleil dans une ambiance de rêve, est réalisé par Scotty Simper. On retrouve ce dernier derrière la caméra pour V-Réalité de Kekra et Niska, ainsi que pour Thank God de Rilès
