Benjamin Epps retourne aux sources de ses racines rapologiques à New York. Dans une interview accordée à RFI, le rappeur évoque ses influences actuelles : « On retrouve toujours le rap de New York, mais j’y ai ajouté la scène des années 2010 avec Kendrick, J. Cole, Denzel Curry ou encore J.I.D. J’essaie de m’intéresser à ce qui se fait aujourd’hui, même en dehors de mon style de rap. Ce n’est que maintenant que j’apprends vraiment à apprécier cela. Ça m’ouvre de nouvelles perspectives, car c’est une autre façon de concevoir la musique, une autre approche de l’écriture, avec beaucoup de mélodie… ». Le rappeur vient de dévoiler son nouveau projet intitulé « L’Enfant sacré de Bellevue », sur lequel on retrouve notamment un featuring avec le rappeur new-yorkais Conway The Machine.
À propos de son nouvel album, il confie à RFI : « Sur « L’Enfant sacré de Bellevue », j’ai souhaité mettre en avant le mode de vie de l’endroit d’où je viens. Je parle de mes proches, des difficultés qu’ils ont traversées. Je me tourne vers l’environnement dans lequel j’ai grandi, vers les gens qui m’ont fait grandir, vers nos histoires. »
Le rappeur a récemment sorti « La Fayette », un morceau qu’il rappe d’une seule traite dans un New York en pleine ébullition.
Benjamin Epps continue ainsi de défendre son projet avec « La Fayette ».
Comme sur ses précédents morceaux, la composition instrumentale est signée Mozarf. Celui-ci a également produit d’autres titres marquants de l’album, comme « L’Enfant sacré de Bellevue », « 375 » ou encore « Bibang et les allers-retours ». La production, ancrée dans l’esprit du rap new-yorkais, est déjà un classique. Prodige lyrical et nouvel empereur des mots, Benjamin Epps enchaîne son freestyle dans les rues de la « Big Apple ».
L’artiste commence son titre avec une énergie rappelant celle d’A$AP Rocky dans « Praise The Lord », reprenant des intonations similaires : « Arrête de pleurer ta vie, personne ne viendra te câliner », ou encore « T’as de la chance si ta musique arrive à sortir un penny ».
Le clip, tourné à New York au cœur de la ville où le rap a vu le jour dans les années 80, dans le Bronx, est signé Mocabe Nation, Benjamin Epps et Mr Qtime. Ce même trio avait déjà réalisé « 375 » ainsi que « L’Enfant sacré du Freestyle ».