En 2022, RK dévoilait l’opus « Mentalité ». Deux ans plus tard, il fait son retour avec l’album « DLPDA » qui sortira le 31 mai prochain, incluant des collaborations avec SDM, RSKO et Kouzl. L’artiste, le plus jeune à obtenir un disque de platine dans le rap, a beaucoup évolué. Il revient avec un morceau intitulé « Moussa Part 1 », posant ainsi les bases d’un récit captivant. L’artiste originaire du 77 a gagné en maturité et sa technique reste toujours irréprochable.
RK raconte l’histoire de Moussa !
La composition instrumentale du morceau est signée Neva. Ce producteur russe a une grande influence sur le rap français. Il a notamment composé « Nacré » pour Mougli et « Jungle » pour Hatik. La production est soutenue par un délicat échantillon de piano. Le BPM du morceau est assez lent, ce qui permet au rappeur de développer son récit autour de Moussa, un jeune homme de quartier ordinaire. Dans le morceau, RK adopte un flow doux, sans forcer sa voix.
Moussa Part 1 : Les bases d’un récit captivant !
La technique du récit est omniprésente dans le rap depuis les années 90. Si IAM a quelque peu inauguré ce mouvement avec « Elle donne son corps avant son nom », d’autres artistes aux États-Unis en ont fait une profession de foi. Parmi eux, Ghostface Killah, qui a dévoilé des albums-concepts tels que « 12 Reasons to Die » ou « 36 Seasons ». Lacrim, dans son album « Persona Non Grata », propose également une trilogie articulée autour d’un récit, notamment avec le titre « Réda L’Égyptien ».
La première partie du récit de RK raconte l’histoire de Moussa, un jeune homme ordinaire du quartier. Sans doute, dans ce premier épisode, l’artiste établit les fondations d’un drame de quartier. Cependant, il faudra attendre les prochaines parties pour en être dissuadé.
Derrière la caméra, on retrouve Black Anouar de Black Vision. Le réalisateur, connu pour la série « Or Noir » diffusée sur M6, a également collaboré avec des artistes tels que Koba LaD et Kaaris.
