Josman, qui s’apprête à sortir son second album Split le 6 Mars, balance le clip du single J’allume que le public a déjà pu découvrir il y a quelques semaines. Face à près de 2 millions de streams, il s’est décidé à faire ce cadeau. Split, en référence au Thriller américain, va comporter 23 chansons correspondant aux 23 personnalités de Josman. Lui, qui est très discret et donne très peu d’interviews, se sert uniquement de ses chansons comme outil de promotion et c’est ce qui se passe pour le clip de J’allume.
C’est le trio habituel qui est à l’origine de J’allume, à savoir Josman sur des prod du beatmaker Easy Dew et sur les images du réalisateur Marius Gonzales. Ces trois là ont créé un véritable univers où les trois spécialités sont imbriquées, et dans celui ci Josman explique sa dépendance face au stick, à la green, au sbir ; on écoute la chanson en ayant l’impression de se faire bercer par un nuage de fumée. Il ne nomme jamais vraiment la substance dont il parle, tout est très implicite par contre il va se faire plus explicite sur les raisons qui le poussent à la consommer « Je l’allume pour garder mon calme, je l’allume pour qu’mes démons s’calment, je n’ai pas l’esprit super clean« / « J’allume afin qu’le ciel m’effleure, j’allume afin d’éteindre mes pleurs, j’allume et j’tourne pendant des heures« . C’est un thème très utilisé par les rappeurs mais Josman se différencie car il en parle ici de manière très belle, très poétique et très mélancolique comme il sait si bien le faire.
Quant à la réalisation vidéo elle est complètement à la hauteur de ce qu’ont mis en place Josman et Easy Dew. Le clip se présente comme un court métrage, le ton est donné dans le titre car il y a la mention short film et la musique ne démarre pas dès le début. On y voit un groupe de jeunes prenant une dose de substance via un appareil créé par Josman qui permet une injection par projection de lumière dans le cou. La suite du clip va être une série de situations différentes avec des personnes différentes dans lesquelles les protagonistes vont prendre une dose de ce produit miracle qui permet de s’évader et de couper avec la réalité comme le fait Josman. On peut noter les dernières notes que l’on entend qui viennent du son d’une guitare électrique que l’on peut apprécier en même temps que le générique de fin.
Malgré le fait que son concert à l’Olympia soit déjà complet avant même la sortie de l’album, rassurons les retardataires avec une nouvelle date au Zénith de Paris le 26 Novembre prochain. Il faut surveiller cela de près car Josman nous réserve des surprises de qualité.