Dans moins de trois semaines, Soprano dévoilera son album « Emancipation ». L’ancien membre des Psy4 de la Rime l’a promis : ce sera un projet majoritairement axé sur le rap. Avant lui, Gims, rappeur et chanteur pop à succès, avait adopté une stratégie similaire avec son projet « Le Fléau ». En 2018, interrogé par Le Parisien, Gims répondait d’ailleurs : « Je suis un rappeur-chanteur », lorsqu’on lui demandait s’il se considérait toujours comme un rappeur.
La carrière de Soprano a débuté avec le titre « Le son des bandits » aux côtés des Psy4 de la Rime. Lors d’une interview chez Ruquier, il raconte que son père lui avait reproché l’intitulé de ce premier hit. Pourtant, dès ses débuts en solo, Soprano prend un virage vers la chanson urbaine. Aujourd’hui, après des titres emblématiques comme « Hiro », « Cosmopolitanie » ou encore « L’Everest », il est devenu l’un des artistes les plus écoutés en France. Lorsqu’il commence sa carrière solo, Soprano intitule l’une de ses chansons « Moi, j’ai pas ». Ironiquement, aujourd’hui, de nombreux rappeurs envient la « Sacem de Soprano ». Peut-être que, tandis qu’il approche de la fin de sa carrière, l’artiste souhaite revenir à ses premières amours : le rap.
Soprano et Limsa d’Aulnay dévoilent le titre « Si tu savais » !
La composition instrumentale du morceau est signée par le quatuor Skary, Daiki, Noan et Soprano. Skary, notamment, a composé des titres pour Naps, comme « Vamos » ou « Bogota », ainsi que pour Zamdane avec des freestyles tels que « Affamé ». « Si tu savais » est un titre boom bap à l’ancienne qui réunit deux rappeurs de générations très différentes. Soprano échange avec Limsa d’Aulnay sur leurs expériences respectives. Le visuel, quant à lui, est d’une simplicité frappante.
Le morceau commence par une référence de Limsa à l’un des premiers titres de Soprano avec la punchline :
« Moi, j’ai pas d’tour bus ni la carrière d’Soprano / J’suis avec l’ami au Cours Ju’ ou au Prado. »
De son côté, le vétéran des Psy4 de la Rime revient sur son exceptionnelle carrière :
« Yeah, j’ai affûté mon art dans les rues de la FF / Je jouais pour la Psy 4, pas pour la FFF (Et oui)
Ouais, ici, y a pas la VAR quand ils refusent nos buts (Et non) / Donc ligaments croisés sur le terrain des grandes études. »
Le visuel, d’une simplicité exemplaire, met en scène les deux artistes face à face dans leurs univers respectifs.
