AccueilNon classéPour Youssoupha l'affaire Zemmour n'est pas fini

Pour Youssoupha l’affaire Zemmour n’est pas fini

Youssoupha en studio pour son prochain album prévu le 23 Janvier 2012,
il nous donne son point de vu sur le verdict décevant sur l’affaire Zemmour ou ce dernier réussit à faire condamner la chanson de l’artiste,
il nous tiens au courant sur la suite des évenements ……

Le chroniqueur Éric Zemmour a obtenu auprès du tribunal correctionnel de Paris la condamnation du rappeur Youssoupha Mabiki et de son producteur EMI Musique France pour une chanson où l’artiste menaçait « ce con d’Éric Zemmour », selon un jugement consulté mercredi par l’AFP.

Youssoupha Mabiki a été condamné à 800 euros d’amende avec sursis, tandis que la directrice générale d’EMI Musique France, Valérie Queinnec, a écopé d’une amende de 500 euros avec sursis. Ils devront également verser à Éric Zemmour 1 000 euros de dommages et intérêts et 2 000 euros de frais de justice.

Enfin, ils devront d’ici un mois supprimer de la chanson la phrase litigieuse et veiller à ce que les sites dailymotion, rue89 ou encore agoravox suppriment ce passage.

En mars 2009, la société EMI France qui a produit l’album de Youssoupha Mabiki met en ligne sur son site www.youssoupha.com À force de le dire, la chanson-phare du deuxième album du rappeur, intitulé « Sur les chemins du retour« .

Les paroles incriminées étaient les suivantes : « Ã€ force de juger nos gueules, les gens le savent, qu’à la télé souvent les chroniqueurs diabolisent les banlieusards, chaque fois que ça pète on dit que c’est nous, je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Éric Zemmour. »

Éric Zemmour avait alors porté plainte pour injure. Dans un jugement rendu mardi, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris lui a donné raison.

Elle a considéré que le groupe de mots poursuivi avait bien « une portée outrageante et méprisante en ce qu’il s’insère en point d’orgue d’une menace implicite ou d’un appel à faire taire un individu, au surplus nommément désigné, ce qui est précisément contraire aux fondements de la liberté d’expression dans une démocratie. » À l’audience, le prévenu s’était défendu en évoquant les multiples provocations d’Éric Zemmour à l’encontre du rap que le chroniqueur décrit comme « une sous-culture d’analphabètes ».

Dans son jugement, le tribunal admet que les propos d’Éric Zemmour à l’égard des rappeurs sont « incontestablement déplaisants, voire péremptoires », mais, juge-t-il, « il existe une véritable disproportion entre une opinion émise sur un genre musical et le fait d’insérer même dans une oeuvre artistique une expression injurieuse ayant pour objet de faire taire un chroniqueur ».

Bonnie
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