AccueilInterviewsCONVERSATION AVEC CHEEPEUR, FUTURE PÉPITE DU RAP FRANÇAIS 

CONVERSATION AVEC CHEEPEUR, FUTURE PÉPITE DU RAP FRANÇAIS 

Aujourd’hui, @Bonjour_Roxane, rédactrice chez Rapunchline rencontre le rappeur du 93 Cheepeur. Ensemble, ils reviennent sur ses débuts, sa série de freestyles et ses ambitions. 

R : Peux tu te présenter et présenter ta musique à ceux qui ne te connaitraient pas ?

Cheepeur, je fais du rap depuis que j’ai huit ans. J’ai débuté avec mon oncle qui faisait, lui, aussi de la musique. C’est lui a m’a réellement fait découvrir le monde de la musique. J’ai directement accroché au point d’en devenir une passion. J’ai arrêté la musique et le rap pendant quelques temps puis décidé de reprendre récemment. Il y a à peu près un an et demi. 

R : Qu’est ce qui t’as motivé à reprendre de façon professionnelle ?

Mon cousin s’est rapproché de moi à ce sujet. Il voulait me proposer un « plan » avec le producteur de Végédream à l’époque. Il cherchait quatre ou cinq artistes rap pour créer un groupe. J’ai accepté, on a fait « du son » ensemble. J’ai vite compris que ce n’était pas ce que j’attendais donc j’ai préféré quitter le groupe et continuer ma route seul. Le jour de la signature de contrat, rien de me motiver à continuer avec eux. 

R : Comment construis-tu tes morceaux ? 

J’écris sur une prod que j’ai choisi. Ensuite, soit je ramène un beatmaker au studio et je reprends mon texte en même temps que lui paufine l’instru ou alors, plus rarement, j’écris sans instru pour ne pas être limité dans mes envies ou mes textes. 

R : Tu écris où ?

J’écris, généralement, chez moi ou dans mon quartier. J’écris au studio uniquement quand le beatmaker est présent et qu’il crée une prod en même temps que moi j’écris mon texte. 

R : Quelle est ton attitude en studio ?

J’y vais seul comme si je partais au travail. Il faut que je sois vraiment concentré. Comme si j’allais au travail. 

R : Tu viens de sortir une série de 10 freestyles sur les réseaux sociaux, qu’est ce que cela t’as apporté selon toi ?

De base, lorsque l’on a décidé de faire ces dix freestyles (avec mon producteur) c’était pour avoir un minimum de visibilité parce qu’en soi je n’ai jamais rien sorti publiquement. Je n’avais jamais réussi à passer le cap de montrer mon travail et ce que je vaux. Je faisais du son dans mon quartier mais je n’arrivais pas à aller plus loin. Lui et moi avons espérer que cela pourrait nous ramener un peu de visibilité pour débuter sur de bonnes bases. Suite à cette série de freestyle, on a décidé de sortir mon premier clip qui s’appelle MAYDAY. 

R : Depuis la sortie de MAYDAY, dans quel état d’esprit es-tu ? 

J’ai vraiment envie de continuer, je réfléchis à travailler sur un EP. J’ai beaucoup de titres de prêt à l’heure actuelle. Je ne veux pas me précipiter et faire de bons choix : ce que je garde, ce que je jette, quelle stratégie j’adopte …

R : As tu des envies de featuring pour l’avenir ?

J’aimerais travailler avec Jay Brownie. Sinon, feater avec les rappeurs de mon quartier. 

R : Quel est ton coup de coeur rap actuel ?

Le R, Reda un artiste du 78. Jay Brownie aussi j’écoute beaucoup en ce moment. Werenoi, beaucoup aussi. Et Rimkus. 

R : Qu’est ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?

Pouvoir sortir un EP avec entre 5 et 8 sons. Dans l’idéal, j’aimerais en clipper 3 ou 4, les morceaux les « plus forts ». On verra par la suite ce que cela va donner. Les premiers retours du publics aussi. 

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