Aujourd’hui, @Bonjour_roxane, rédactrice chez Rapunchline rencontre Mendo, l’un des deux fondateurs du label 642 Records. Ensemble, ils reviennent sur son parcours, ses ambitions et sur ses coups de coeur rap.
R : Peux-tu te présenter et raconter ton parcours avant la création de 642 Records ?
Je fais partie de la 3ème génération de danseurs hiphop en Belgique. Toute ma vie, j’ai été danseur et chorégraphe en France et en Belgique. Avec le temps, j’ai constaté que ce qui nous a manqué à l’époque c’était les lieux de création et la gestion de projets. C’est une idée que j’avais depuis longtemps et quand j’ai eu l’occasion j’ai créé une structure.
R : Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Anthony est le filleul de ma femme. C’est le mouvement hiphop qui nous a rapproché pendant la période Covid. Nous avions une école de danse et de chant mais il nous manquait les studios de musique donc on a crée 642 Records.
R : Comment et pourquoi vous est venu l’idée de monter un business ensemble ? Et pourquoi une maison de disques ?
C’est une idée que j’ai depuis longtemps et quand j’ai eu l’occasion j’ai créé la structure. 642 Records c’est d’abord un espace de co-working avec des artistes qui se rencontrent et où beaucoup de rendez-vous ont lieu, des événements aussi. Et en plus, on a une école de danse et des studios de musique. On organise, également, des cours de musique et des cours de chant. Nous avions les artistes à disposition, cela nous paraissait donc naturel de créer une maison de disques.
R : Donc c’est quoi exactement 642 Records ?
Nous recherchons le travail avec des artistes sur le long terme. Découvrir des pépites et les développer.
R : Quels sont vos rôles au sein de 642 Records ?
Moi je suis, principalement, dans la production musicale et Anthony s’occupe de tout le côté management et du « repérage » des futurs artistes. Il gère, également, la clientèle que l’on reçoit dans nos locaux.
R : Sur quels projets travaillez-vous actuellement et avec quels artistes ?
Un artiste qui est présent depuis quelques années : Cesko. Son projet sera sur les plateformes de streaming et de téléchargement au mois de Mars. C’est plutôt pop. Mais, nous avons également d’autres artistes plus hiphop qui arrivent.
R : Comment choisissez-vous les artistes que vous représentez ?
Etant donné que l’on a des clients qui viennent louer les espaces dans les locaux, nous avons un vivier d’artistes à disposition et à porter de main. Lorsqu’ils débutent et que l’on peut suivre leur évolution, cela nous permet de repérer les futurs talents. Ensuite, on organise des auditions. Si nous pensons qu’il y a vraiment un travail à faire et un potentiel intéressant, nous nous occupons de son développement.
R : C’est quoi une journée type chez 642 Records ?
Je n’ai pas de journée type et c’est ce qui me passionne. Nous avons des chorégraphes réputés qui travaillent au sein de la structure et qui donnent des cours de danse. Le matin, les rendez-vous puis on enchaine avec les cours de danse et de musique. Et le soir, généralement, ce sont les sessions studios qui peuvent durer jusqu’au petit matin.
R : Et pour Anthony ?
Pour Anthony c’est un peu différent. Il peut être dans la structure mais il est, aussi, très souvent en extérieur. En rendez-vous ou avec les artistes.
R : Quels sont vos projets futurs et que peut-on vous souhaitez pour la suite ?
Un documentaire pour le mois de Mai. Puis, nous sommes focus sur Cesko : dévoiler des clips puis le projet.
Notre objectif est de faire connaitre nos artistes en développement. Développer leur carrière mais, également, leurs compétences et leur talent.
R : Actuellement, vous ne travaillez qu’avec des artistes belges ?
Niveau production musicale, oui. Mais à long terme, nous aimerions travailler avec des artistes français et/ou allemands. Nous espérons que les artistes allemands auront un bon accueil en France et en Belgique.
R : Quels sont tes coups de coeur musicaux du moment ?
J’écoute, principalement, de la musique old school. Il y a, tout de même, des rappeurs de Liège qui j’apprécie et qui cartonnent actuellement.
